Pour nombre d’entre nous, la découverte dans le miroir du premier cheveu blanc va apporter une réponse brutale à nos interrogations sur le sens de la vie : oui, elle va dans le sens de la vieillesse. Si l’on met de côté ces angoisses existentielles, les cheveux blancs sont, de manière très inégale en fonction des individus, un marqueur de la fin de la jeunesse et du début de la sénescence.
L’âge n’est pourtant pas le seul à faire blanchir nos mèches. En excluant les interventions capillicoles rémunérées, le stress peut lui aussi nous décolorer, beaucoup trop, et pour pas un sou. Deux phénomènes produisant le même effet : il y a de quoi s’interroger sur le processus qui nous grise.
Le travail des deux mélanines
Pour comprendre, il faut d’abord savoir ce qui colore nos poils. Les coupables agissent en duo : les mélanines. Celles-là mêmes qui déterminent notre couleur de peau et nous font bronzer au soleil – ou prendre un teint de crevette. Les eumélanines vont générer des couleurs brunes ou noires, et les phéomélanines plutôt des tons de jaune et de rouge. Ce sont ces dernières qui sont les plus présentes dans les cheveux roux.
Les mélanines sont produites à l’intérieur de la peau, dans la cavité que l’on nomme follicule et où pousse le poil. Là, des cellules nommées mélanocytes fabriquent ces pigments. Mais les cheveux s’épuisent, et finissent par tomber (en gros, tous les sept ans maximum). De nouveaux cheveux vont alors prendre leur place. C’est là qu’interviennent des cellules
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August 15, 2020 at 05:00PM
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Trouvera-t-on un jour un remède aux cheveux blancs ? - L'Obs
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