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Saturday, September 5, 2020

Du Cambodge aux perruques du Nigeria, plongée dans le commerce des cheveux - Courrier International

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“Je choisis ma coiffure en fonction de ma tenue du jour”, explique la Nigériane Olayinka Titilope, qui est fabricante de perruques. Elle-même en possède autant qu’il y a de jours dans le mois. La météo influence aussi son choix. Quand il fait plus frais, elle jette généralement son dévolu sur les chevelures longues et épaisses. L’été, elle opte pour des coupes au carré plus légères. Mme Titilope espère que ses coiffures inspireront les clientes qui fréquentent sa boutique, située au centre-ville de Lagos, la capitale commerciale du Nigeria. Ses perruques coûtent entre 60 et 800 dollars la pièce, les plus chères étant faites de cheveux humains recueillis au Cambodge.

D’après certaines féministes africaines, porter une perruque aux cheveux longs et droits ou des rallonges capillaires revient à se soumettre aux idéaux de beauté occidentaux. Les acheteuses nigérianes semblent pourtant heureuses de pouvoir choisir parmi un éventail d’options. Elles apprécient les cheveux brésiliens pour leur lustre et leur durabilité, les vietnamiens pour leur souplesse et les mongols parce qu’ils sont faciles à friser. À Lagos, un vendeur propose “des cheveux italiens chics”, prétendument sans odeur. Quoiqu’indique l’étiquette, la majeure partie de ces produits vient toutefois de Chine, un fournisseur considéré comme bas de gamme par certaines acheteuses.

Crin de cheval et poils de chèvre

Même les vendeurs les plus consciencieux ont des difficultés à déterminer la provenance de leur marchandise. La majeure partie des cheveux vendus en

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September 05, 2020 at 10:47AM
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